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Les thérapies combinées ou l’utilisation d’hydrogels et de nanoparticules pourraient offrir une solution dans la quête de traitements efficaces de la perte auditive.
La perte auditive peut être la conséquence de différentes causes pathologiques, comme des maladies génétiques complexes, des facteurs environnementaux, des effets secondaires de médicaments, un accident, des anomalies structurelles congénitales, des perforations du tympan et des infections30–32.
Les traitements ou les interventions pour la perte auditive sont aussi divers que ses causes et dépendent du type de perte auditive. Dans le meilleur des cas, la perte auditive peut être compensée et même corrigée, mais jusqu’à aujourd’hui il n’est possible que dans de rares cas de restaurer complètement l’audition32.
S’attaquer au problème causal de la perte auditive serait possible en théorie avec la thérapie génique, la thérapie des cellules souches ou la régénération des cellules ciliées de la cochlée, mais ces pistes n’en sont pour l’instant encore qu’au stade des balbutiements30.
Le traitement de la lésion auditive n’est pas toujours évident.
Les injections intra-tympaniques sont actuellement la référence pour l’administration locale de stéroïdes, d’aminoglycosides, d’antioxydants, d’inhibiteurs de l’apoptose ou de cyclophosphamides dans l’oreille interne.
Bien qu’il n’existe jusqu’à présent pas de consensus clair sur le mode d’administration «idéal». Dans le cas du traitement de la perte auditive neurosensorielle idiopathique aiguë par exemple, il n’y a pas de différence nette dans l’efficacité thérapeutique entre l’administration intra-tympanique et l’administration orale34,35. Les deux voies d’administration permettent une amélioration similaire de la fonction auditive.
Une combinaison d’antimigraineux (nortriptyline et topiramate) et de stéroïdes administrés en intra-tympanique donne également des résultats prometteurs39. Et ce pas uniquement sur le plan de l’amélioration de la fonction auditive, mais aussi parce que la combinaison des deux thérapies exige des injections intra-tympaniques moins fréquentes, si bien qu’il y a moins de risque de complication et d’événements liés à la procédure39.
Plusieurs thérapies combinées ont aussi été évaluées pour la perte auditive induite par le bruit à titre de prévention. Il apparaît ainsi que l’Acuval 400©, un complément alimentaire qui contient plusieurs vitamines, de la L-Arginine, du ginkgo biloba et des minéraux, en combinaison avec la coenzyme Q10 a un effet protecteur contre la lésion auditive induite par le bruit40.
La combinaison de zonisamide et de méthylprednisolone, et de stéroïdes avec le piracétam pourrait également fournir une protection contre la perte auditive induite par le bruit41,42. Bien qu’il s’agisse de données préliminaires précliniques, cela montre bien que l’activation de différents mécanismes peut exercer un effet protecteur synergique sur la fonction auditive43.
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