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Lapperre a développé une approche holistique de la prise en charge des acouphènes qui repose sur les meilleures pratiques cliniques. L’objectif est de traiter les acouphènes, qui vont de pair avec une forme de perte auditive, en prenant le client en compte dans sa globalité. 

0 à 15 % de la population adulte souffre d’acouphènes. Chez 80 à 90 % des personnes en souffrant, ces acouphènes s’accompagnent d’une forme de perte auditive. « Malgré les recherches à grande échelle qui sont effectuées partout dans le monde, il n’existe pas encore de solution immédiate et efficace à 100 % pour traiter les acouphènes. Il n’existe pas de remède, mais le désagrément peut être gérée », déclare Huguette Schilders, experte et formatrice principale en matière d’acouphènes. « Ainsi, ces dernières années, Lapperre a développé une approche qui s’est révélée fructueuse auprès des patients qui souffrent d’acouphènes et de perte d’audition ».  

La personne dans sa globalité

Il est à noter que cette thérapie est basée sur une approche holistique. « Nous tenons compte de la personne dans sa globalité en partant de ses besoins individuels », explique l’audiologue Kaya Bruwaert. Lapperre a mis au point deux types de thérapie : l’accompagnement de base et l’accompagnement avancé, ce dernier étant une combinaison de reprogrammation (TRT — Tinnitus Retraining Therapy) et de thérapie cognitivo-comportementale (CBT — Cognitive Behavioural Therapy). « L’accompagnement de base est disponible dans tous les centres auditifs Lapperre. Le programme avancé est proposé dans 29 centres d’expertise, répartis dans toute la Belgique ».  

C’est l’audioprothésiste qui détermine le type d’accompagnement qui convient le mieux au client. « La sélection se fait sur la base d’un dossier complet, de tests auditifs et de questionnaires standardisés concernant l’impact des acouphènes et de la déficience auditive sur la qualité de vie d’une personne. Le client indique, en outre, sur une échelle visuelle analogique de 0 à 10, à quel point les acouphènes et la perte d’audition l’ont gêné au cours de la semaine écoulée », explique Huguette Schilders. « L’audiologue évalue la gravité des acouphènes sur cette base et détermine ainsi le type de prise en charge qui convient ».

Information et thérapie comportementale

L’accompagnement de base dans la prise en charge des acouphènes de Laperre (TMP - Tinnitus Managment Plan) comprend un volet éducatif visant à offrir au client des informations sur les tests d’audiométrie, sur les acouphènes, sur les problèmes auditifs et sur les problèmes de santé associés. Des thérapies d’enrichissement sonore sont, par ailleurs, proposées afin de faire passer au second plan l’élément perturbateur tel qu’un sifflement ou un bourdonnement grâce à l’utilisation d’un appareil auditif ou d’un générateur de bruit blanc. « Nous allons, en quelque sorte, reprogrammer la réponse du cerveau aux acouphènes. Avant toute chose, nous voulons dissiper les idées fausses. Les patients s’entendent souvent dire qu’ils doivent “vivre avec leur acouphène”. Ou bien ils ont glané des informations erronées sur Internet. Or, il est important d’être bien informé sur les raisons de l’acouphène », explique Huguette Schilders. « Les acouphènes sont générés dans le cerveau, pas dans l’oreille. Nos audiologues tentent d’expliquer au patient ce lien entre l’audition et le cerveau, ainsi que le lien entre les acouphènes subjectifs et la perte d’audition. Nous fournissons les outils nécessaires pour que le patient apprenne à vivre avec sa maladie ».

Une valeur ajoutée pour les oto-rhino-laryngologues

« Comme tous les oto-rhino-laryngologues ne sont pas forcément au courant des derniers traitements contre les acouphènes, les audioprothésistes prennent contact avec eux afin de leur proposer l’offre de Lapperre », explique Huguette Schilders. « La coopération entre le médecin et l’audiologue est, par ailleurs, très développée. Avant toute prise en charge, le patient qui s’adresse à nous spontanément est d’office orienté vers un ORL ». 

Notre approche permet d’aborder les pensées et les convictions du patient, ce qui facilite le changement et l’adaptation. 

— Kaya Bruwaert

Les émotions négatives

Dans le traitement avancé, l’audioprothésiste combinera l’accompagnement approfondi et la thérapie cognitivo-comportementale. « Lapperre ne pratique pas la TRT (Tinnitus Retraining Therapy), mais utilise des aspects de cette thérapie et les combine avec la thérapie cognitivo-comportementale », explique Kaya Bruwaert. « Les adultes souffrant d’acouphènes sont davantage sujets au stress, à l’anxiété et à la dépression. Ils développent souvent un cercle vicieux d’émotions négatives. Notre approche permet d’aborder les sentiments, les pensées et les convictions du patient, ce qui facilite le changement et l’adaptation. L’audioprothésiste prend le temps d’écouter les préoccupations et les attentes du patient et de le guider tout au long de la prise en charge. Toutefois, si les problèmes psychologiques sont trop accablants, l’audioprothésiste oriente le patient vers un spécialiste ». 

Programme de formation en deux temps 

Dans le cadre de l’approche de la prise en charge holistique du Lapperre Audiological Care, un programme de formation en deux temps a été mis en place au profit des audiologues. Dans plusieurs sociétés du groupe spécialisées dans la prise en charge audiologique, tous les audiologues sont formés à l’accompagnement de base des acouphènes (basic counseling). Une partie des prestataires reçoivent ensuite une formation à l’accompagnement avancé dans les centres d’expertise Lapperre.


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